Le processus de rédaction est un travail de longue haleine, qui peut être une source de satisfaction et de plaisir, mais aussi de frustration et de découragement, tous les manieurs de plume vous le confirmeront. Il faut également pouvoir se conformer aux formats, codes et contraintes imposées par notre éditeur, la ligne éditoriale du média auquel est destiné le document, un client pour un texte de commande ou encore dictées par les ambitions et désirs de l’auteur lui-même. Accomplir cette tâche conjugue la mobilisation de l’esprit créatif du rédacteur, qui doit, en parallèle, être suffisamment, productif et efficace pour respecter les éventuels « cahiers des charges » et délais de parution. Ces objectifs et ces conditions peuvent à priori paraitre antagonistes, parvenir à les conjuguer nécessitera par conséquent d’appliquer les bonnes méthodes et de connaître les outils et astuces à notre disposition.
Déléguer le travail de lecture et de correction.
Dans le processus de rédaction, l’étape de relecture et correction de textes est l’une des plus chronophages et fastidieux, de plus, nombre d’auteurs rechignent à relire leur production, qu’il est difficile pour eux d’évaluer avec recul et objectivité. Il peut aussi arriver que le temps ainsi que les ressources disponibles viennent à manquer et que l’on doive procéder au travail de correction et de relecture du texte avec célérité, afin de respecter les délais de parution, de diffusion ou de transmission vers son destinataire.
Dans le milieu professionnel, cela peut aussi concerner un contenu technique ou qui aura subi une traduction, mais qui nécessite un contrôle de qualité, de cohérence, ou encore de correction avant de pouvoir être utilisé. Dans tous ces cas de figure, vous l’aurez compris, il est possible d’externaliser ce travail auprès de professionnels chevronnés qui s’en chargeront pour vous. Ces derniers pourront également y apporter des améliorations de mise en page, de syntaxe et de style si vous en faites la demande.
Cela permettra ainsi au professionnel de se concentrer sur son cœur de métier ainsi qu’au rédacteur de se consacrer à la rédaction de son contenu et à ses qualités créatrices d’auteur. Nous pouvons aussi citer, l’écrivain, le directeur de parution d’un organe de presse ou d’une entreprise d’édition, l’étudiant élaborant son mémoire ou le doctorant qui rédige une thèse, qui, eux aussi, trouveront dans ce service un renfort et une aide bienvenus.
La mise en place de bonnes habitudes et de quelques méthodes reconnues comme efficaces peuvent aussi favoriser un travail rédactionnel plus rapide et productif. La première étant de privilégier les phases d’écriture lors de nos heures les plus productives lors desquelles notre cerveau est le plus performant. Cela varie d’une personne à l’autre, certains individus étant opérationnels dès le réveil, d’autres travaillant mieux à des heures tardives, appréciant le calme de la nuit. IL faut donc expérimenter l’écriture à différentes heures de la journée pour définir celle qui nous correspond le mieux. Dans un second temps, s’isoler des sources de dérangement extérieur est primordial, il sera donc judicieux de se couper de tous stimuli et source de déconcentration, en fuyant les réseaux sociaux, notifications de smartphone…
